Sanaë est une elfe très jolie à la longue chevelure blanche. Elle vit dans un monde vaste et particulièrement peuplé. Dans ce monde elle exerce comme druide avec pour spécialité la botanique. Cette dernière l'aide beaucoup pour se soigner et soigner ses amis. Ces amis et elle font partis d'une guilde plutôt privée. Car il se trouve qu'elle a beaucoup d'amis avec qui elle part régulièrement dans des expéditions périlleuses de plusieurs heures, souvent elle est proche de la mort, voir dans un état second. Sanaë est considérée comme quelqu'un de particulièrement puissante dans son monde. Cependant Sanaë n'est pas totalement libre, elle ne le sait pas mais elle possède une sorte de Dieu qui la dirige et observe ses moindres faits et gestes, ou plutôt ce Dieu la possède, il est son propriétaire, en tout cas tant qu'il paiera pour cela. Son Dieu c'est Geoffray. Mais comme tout Dieu il est également dépendant de Sanaë. Il est très concerné par tout ce qui l'a concerne et tout ce que font ces amis. Tous les jours ce son Dieu se renseigne, va voir Sanaë, les amis de Sanaë, les Dieux particuliers des amis de Sanaë, et cela qu'il pleuve ou qu'il fasse beau, seul ou entouré.

Et moi dans tout ça je suis sent un peu jalouse car n'oublions pas que Geoffray est mon Namoureux. Sanaë est son personnage fétiche de World Of Warcraft. Et parfois, voir souvent je me sent un peu délaisser par rapport à elle. Elle, elle arrive à l'obnubiler, nuit et jour, plusieurs heures par jours de façon variée. Bien sur Geoffray va jouer avec elle souvent, parfois des nuits entières pour faire des instances (ou expéditions, soit il va se tenir au courant sur le forum de sa guilde, soit il visite moultes sites spécialisés de WOW. Que je sois là ou non ne change pas grand chose à ses yeux, aux miens en tout cas. Au début j'en pleurais beaucoup, je ne comprenais pas pourquoi je passais après son jeu (car malgré tout ce qu'il peut me dire, ça ne reste qu'un jeu, il a réussit à me convaincre que je passais avant. Tout allait donc mieux pour moi. Enfin presque. Parce que je me sent souvent moins importante que Sanaë. Comment lui faire comprendre ? J'essaie de jouer un peu pour partager sa passion sans y adhérer particulièrement. Mais qu'est ce que je peux lui dire ? Il a déjà beaucoup freiner (à ce qu'il me dit, je ne sais pas vraiment comment il jouait avant d'être avec moi). Bref, ça me fatigue vraiment de faire la course à qui mieux mieux entre ses arguments à lui et les miens, ça me fatigue d'être en pseudo-concurrence avec un personnage de jeu.

De nos jours, les animaux domestiques sont de plus en plus variés, l'iguane fait concurrence au petit chat et le rat remplace doucement le chien fidèle. Mais quel qu'il soit, il est toujours le plus beau à nos yeux, le plus drôle et le plus intelligent. Nos animaux on les aiment et que ferait on sans eux ? Il est tellement agréable de les caresser des heures en regardant la télé. Et malgré la contrainte de les promener, de les nourrir avec substances quelque peu douteuses et mal odorantes, de les nettoyer en bravant leurs mignonnes petites griffes acérées, on les aime et les heures passées à les chercher en imaginant les avoir perdus pour toujours nous effraye. On s'y attache à ces petites choses.

Et moi dans tout ça j'ai grandi dans une ferme et les animaux ont toujours partager mon existence. Les chats ont toujours été mes préférés, ils sont si mignons quand ils sont petits et si indépendants quand il grandissent. J'ai aussi eu des chiens, des vaches, des lapins, des cochons d'inde, des hamsters, une poule. On a aussi eu une petite souris retrouvée entre les dents d'un de nos chats ainsi que des oiseaux blessés. Actuellement j'ai un nouveau petit chat tout tacheté que j'ai appelé Patchwork et j'attends l'arrivée d'un petit lapin lion que je pense appeler Carotte. J'ai toujours un chien et d'autres animaux mais se sont plus eux de mes parents qui sont plus souvent ici que moi. Je suis pressée d'avoir mon lapin, pour un coup je pourrais vraiment m'en occuper, avant j'étais trop petite et je me lassais très vite de toutes les contraintes quotidiennes que cela impose.

Certes dans la vie il n'y a pas que le sexe mais ne soyons tout de même pas hypocrite en disant que c'est le moins important. Sans sexe l'Humanité n'existerait plus depuis déjà belle lurette. Une enquête française a montré que lorsqu'on parle de "sexe" 52% des gens interrogés pense à "amour" directement, 21% pensent au "plaisir" et seulement 8% pense au "rapport sexuel". 55% (hommes et femmes mêlés si je puis dire) privilégient les émotions au plaisir physique (8%) (je ne sais par contre pas ce que pense les 37% autres %, on peut vraiment pas se fier aux sondages). Ce sondage parle également de la place que prend la sexualité chez les individus interrogés,12%  pensent que c'est essentiel à la vie, 24% pensent que c'est très important, c'est assez important pour 37% et le reste ne jugent pas le sexe important. Pourtant seulement 23% de la population interrogée jugent insupportable de ne pas faire l'Amour pendant plusieurs mois (principalement chez les hommes), 46% estiment ça gênant et quand même 28% ne sont pas du tout gênés (remarquez que moi non plus je ne sais pas où sont passés les autres 3% ). Il y a encore beaucoup de statistiques sue le sujet, comme quoi la sexualité intéresse.

Et moi dans tout ça je pense que le sexe est très important et maintenant que je connais ça, il me serait très gênant de ne pas pratiquer pendant plusieurs mois, voir plusieurs semaines. Pour ma part quand je pense à "sexe", je pense au plaisir physique tout en me disant que ce plaisir est décuplé quand l'amour s'en mêle. En plus n'oublions pas que le sexe est bon pour la santé, 10 minutes de sexe équivaut à environ 20 minutes de courses (pensez y quand il pleut et que l'envie de courir à fuit) il est également bon pour l'humeur. Avec Geoffray je me fais rarement priée, j'aime ça et je l'assume volontier (lui aussi d'ailleurs), aujourd'hui était une bonne journée sexuelle entre nous, ça m'amuse beaucoup de voir que ni lui ni moi ne nous lassons. C'est un domaine où je ne me limite pas, pourquoi faire ? Ça donne du plaisir, il n'y a rien de mal à ça. Faites l'Amour pas la guerre.

Le mois de juillet étant déjà bien entamé, l'étudiant est plongé dans la recherche d'appartement pour l'année prochaine. Un appartement bien situé, beau, avec douche ou baignoire, moderne ou rustique... bref l'étudiant se fait une idée plus ou moins précise de son futur appartement qui partagera sa vie tout au long d'une année plus ou moins éprouvante, il se doit donc d'être confortable et chaleureux.
Il faudrait également que l'appartement ne soit pas trop cher, et oui en tant qu'étudiant qui se respecte, l'étudiant n'a pas d'argent. Pour y remédier et espérer avoir l'appartement de ses rêves, l'étudiant tente désespérèrent de trouver un boulot pour l'été qu'il effectuera avec plus ou moins de bonheur et de sérieux tout en se disant que ce sera de l'argent utile pour faire son fier devant ses parents et crier haut et fort son indépendance.
L'ennuie c'est que le job d'été deviendra vite, voir très vite ennuyeux, lourd, fatiguant, contraignant. L'envie d'arrêter se présentera souvent à l'esprit de l'étudiant. Mais le besoin d'indépendance sera plus fort encore. Quoi que. Alors l'étudiant supportera le temps qu'il faudra se travail tout en se consolant de ne travailler là que quelques mois dans l'année alors que d'autres y travaillent toute leur vie. Et en plus c'est toujours agréable de dire à ses potes qu'on a de l'argent durement gagner, ça donne un excuse de se plaindre, ou même de refuser certaines sorties pas du tout tentantes pour cause de réveil difficile le lendemain.

Et moi dans tout ça je me sent très concernée. Je suis étudiante en sociologie, en 3° année de licence. D'habitude je ne me prend pas trop la tête, j'ai une bourse et une petite chambre au crous pas trop chère. Mais cette année c'est différent. J'emménage pour quelques mois avec Geoffray, ce qui me rend très heureuse. Mais la petite chambre au crous de 9m² devient alors un peu petite, je la cède donc bien volontiers contre un petit appartement à nous. Mais pour ça, la bourse ne suffit plus, même avec les APL. Donc c'est parti pour un tour des agences d'intérims. J'ai très vite trouvé une place dans une usine de biscuits que j'ai également très vite quitté, à ma plus grande joie, pour aller bosser dans une usine de roulettes à l'ambiance plus cool. Ça fait maintenant deux mois que je monte des roulettes. Une semaine de 5 heures à 13 heures et la suivante de 13 heures à 21 heures. Des roulettes, des roulettes et encore des roulettes. Les roulettes n'ont plus de secret pour moi, que ce soit des roulettes de chaises, de séchoirs, de caddies... Je dirais même que je commence à saturer, ça ne roule plus comme au début. J'en ai marre et je me sent de plus en plus fatiguée. Je ne trouve le temps de rien faire d'autre. Heureusement, l'idée de notre futur appartement, de notre premier petit cocon à nous m'encourage. Plus j'aurais d'argent, plus je pourrais profiter au maximum de cette courte période de concubinage qui ne se représentera pas de si tôt. Ce qui n'est déjà pas mal c'est que nos recherches se sont conclues hier soir. Notre appartement nous attend le 1° septembre 2007. Il est bien situé, pas cher et en plus meublé. Parfais quoi.

Qui a-t-il de mieux que l'amour ? Tout le monde devrait avoir la chance un jour de connaître l'amour, pas forcément l'amour qui dure toujours mais l'amour tout simplement, sans projection trop longue dans le futur, l'amour au jour le jour, celui qui nous rend heureux et qui nous désespère également si facilement. Car l'amour c'est bien, je dirais même l'amour c'est ce qu'il y a de mieux et de magnifique... lorsque c'est réciproque. Là est la difficulté en Amour. L'autre nous aime-t-il autant que moi nous l'aimons ? et en même temps nous l'aimons tellement fort, comment serais-ce possible qu'il nous aime autant ? et puis après tout qu'est-ce qu'il y a chez moi de si bien pour que l'autre puisse m'aimer autant ? bref beaucoup de questions se posent et il est très facile de devenir très malheureux par le simple fait d'avoir un doute dans l'amour de l'autre.

Et moi dans tout ça je suis heureuse. J'aime Geoffray. Geoffray m'aime. Tout est tellement plus facile quand nous arrivons à avoir confiance en l'amour de l'autre. Tout est tellement plus simple quand nous arrivons à nous convaincre que nous aussi nous avons de quoi nous faire aimer. Au début, ce n'était pas facile pour moi, j'avais vraiment peur qu'il ne m'aime pas. Après tout pourquoi m'aimerait-il ? Je ne suis pas un canon sans pour autant être moche quand même. Je ne suis pas particulièrement intelligente sans être totalement con pour autant. Je n'ai pas grand chose à dire d'intéressant bien que je parle beaucoup. Comment pourrait-il m'aimer comme je l'aime ? je l'aime tellement. Et pourtant il m'aime. Il m'aime même autant que moi je l'aime. Maintenant je le sais. Je le sais car un jour j'ai décider de lui donner moins d'amour (bien que j'en mourrais d'envie) et là j'ai vraiment sentis qu'il en était en manque, il s'est alors rendue compte que lui aussi pouvait me donner plus. Tout est très simple maintenant. S'il veut faire autre chose qu'être avec moi pendant une soirée ce n'est pas parce qu'il même moins où qu'il se lasse de moi. C'est juste qu'il a autre chose à faire tout en m'aimant autant. C'est bon de comprendre ça et de réussir à s'en convaincre. L'amour c'est bien, et ça peut même devenir très simple.

Des garçons y en a partout, pleins les écoles. Ils sont en liberté dans la nature à nos risques et périls. Parmi eux, il y a Thomas, un blondinet de 5 ans à l'époque, il y a Fabien, un garçon de 25 ans, blond, mignon, totalement dépendant et mou et avec une odeur désagréable, une odeur de propre quand même mais désagréable. Johan, fait aussi parti de ces garçons, grand et mince avec un petit air de "je me la pète" pas désagréable. Il y a aussi Jérôme, un garçon très sympa, avec une allure bien à lui, des grosses lèvres attirantes et avec beaucoup d'humour. Il y a Gérémi aussi, pourquoi j'ai envie de dire. Et enfin il y a Geoffray. Et Geoffray c'est pas n'importe quel garçon, il est très grand avec les cheveu long et une barbe souvent mal rasée, il sent bon le musc, il est drôle et il adore faire chier son entourage (gentiment je précise).

Et moi dans tout ça je suis la fille, ou en tout cas une fille qui est passée plus ou moins dans leur vie. Thomas était mon premier Amoureux, c'était en maternelle et on se le bagarrait avec ma meilleure amie, c'est aussi mon premier gros chagrin quand au milieu de ma seconde année de maternelle il a déménagé. Je ne l'ai jamais revu. Fabien et Gérémi ont été mes copains durant des laps des temps très courts (de 20 minutes à 1 semaine), ça fait parti de mes expériences donc je les sites mais ils ne m'ont pas marqué particulièrement. Johan, c'est autre chose, lui c'est mon fantasme du lycée, pendant 2 ans j'ai bavé sur lui, sans jamais lui avouer bien sûr, je passais mon temps à essayer de le croiser ou au moins le voir, même de loin. Là aussi ça a été une grosse crise de larmes quand il est partit du lycée après son bac. Avec Jérome c'est encore différent, Jérôme c'est un de mes potes de tous les jours, un pote de soirée, un pote qui m'est cher, je l'ai cherché quelques temps puis on est sortis ensemble quelques semaines, 2 pour être précises, finalement je l'ai quitté.
Si j'ai quitté Jérôme c'est pour Geoffray. Ha Geoffray, il m'aura fait attendre celui là!! On a fait toute notre primaire ensemble, on s'entendait bien mais sans plus, ensuite on ne s'est pas vu de tout le collège. Quand je suis arrivé au lycée je le croisais dans le bus parfois, on s'est bien rapproché là. Pendant plusieurs semaines on se voyait presque tous les jours avec des copains. Une fois il m'a demandé pour sortir avec lui mais par l'intermédiaire d'un copain. Moi j'ai dit non, je croyais que le copain en question se moquait de moi, pourtant j'aurais bien voulu. Ensuite c'est moi qui lui ai demandé, 2 ans plus tard, directement et il m'a dit non, il avait déjà une copine ou presque. Finalement on s'est reperdu de vus pendant quelque temps encore. Puis un jour, je reçois un sms de sa part pour me proposer un ciné avec des copains. Moi je dis oui, heureuse de pouvoir le revoir, bien que sans espoir étant donné le douloureux râteau que je m'étais prise. Pourtant, au bout de 2 ou 3 soirées ciné j'ai appris que je ne me faisait pas de film, il voulait de nouveau sortir avec moi, il me l'a proposé tout en sachant que j'étais avec Jérome. Donc j'ai sauté sur l'occasion, au dépend de Jérôme (désolé mon pote :/), et j'ai rejoint Geoffray.
Geoffray c'est mon premier copain sérieux, j'ai tout de suite su que je l'aimais, c'était lui. J'étais heureuse. Je suis toujours heureuse,malgré des hauts et des bas. Ça fait 18 mois qu'on est ensemble maintenant. Je lui ai volontiers offert ma virginité. C'est pas rien pour moi, c'est tout un symbole de féminité. Mais lui il pouvait. C'était lui. Il ne sais pas à quel point c'était important pour moi de faire l'amour pour la première fois avec quelqu'un que j'aime vraiment. Lui, je l'aime.

Il était une fois une fois, dans une vaste région isolée, dans un village perdu au milieu d'autres, une magnifique maison verdoyante entourée d'un vaste jardin fleuri, derrière se trouve une imposante grange . Dans cette maison  y vivaient un fermier fort et robuste, sa femme candide et fragile et leur adorable fils beau, intelligent et aimant....

Nan en fait pour faire bref, un homme et sa femme vivaient dans une ferme, lui a été trop gâté par sa mère et elle est dépressive. Leur fils, bien qu'intelligent et plutôt bien fait est colérique et peu autonome malgré ses 26ans actuel. Le père est agriculteur à la suite de ses parents, la mère est un peu tout et surtout dépressive et lunatique. La maison est jolie bien que pas tout à fait finie et en suspend depuis maintenant des années, le jardin qui se résume à quelques mètres carrés est décoré de fleurs pas très robustes, petites et souvent rabougries. Et la grange qui regroupait quelques bêtes il y a encore quelques mois n'est maintenant qu'un bâtiment vide et sans grand intérêt et qui plus est, est moche avec des vieilles portes branlantes et dépeintes...

Et moi dans tout ça je suis la fille bien entendu. La dernière de la petite famille. J'ai 20ans et je ne sort pas d'un conte de fée mais plutôt d'une petite histoire avec ça petite intrigue qui n'a rien d'exceptionnelle, ses personnages singuliers mais pas trop quand même. Rien n'est vraiment noir et rien n'est vraiment blanc. Je ne m'en plaint pas. Pas tout le temps. Je n'ai donc rien d'exceptionnel à raconter ici juste ce que je pense, ce qui m'énerve ou me plaît, ce qui m'attriste et me réjouie. Je ne serais pas objective puisque tout ce que je dirais sera ce que je ressent au moment ou je le dis, ça ne pourra donc pas être retenu contre moi par la suite.
En gros, voilà ce que sera ce blog.

J'ai hâte de commencer.